mur de soutènement : 3 conseils pour poser un mur de soutien
Construire un mur pour aménager votre jardin, pour réaliser une terrasse, pour casser une pente, cela demande quelques connaissances et un bon dimensionnement de l’installation.
Les murs de soutènement sont très pratiques pour créer un chemin, procéder à un terrassement, ajouter un massif horizontalement dans votre jardin, ils sont très utiles dans de nombreux projets paysagers. Son but premier étant de retenir une pente, une forte poussée des terres, le mur de soutènement se doit d’être parfaitement solide. Vous pourrez habiller votre mur rocheux avec des pierres de parement pour obtenir des murs en béton esthétiques qui tiendront notamment votre talus.
Mur de soutènement : savoir s’adapter au sol
Les fondations vont jouer un rôle important dans ce travail de maçonnerie. Connaître le type de sol sur lequel vous allez le poser est important avant de réaliser un mur en béton ou un mur en pierre. Il sera plus laborieux et plus cher d’entreprendre la construction d’un mur de soutènement sur un sol de tourbe, d’argile ou de vase, sur un sol qui subit un ruissellement d’eau trop constant et qui n’est jamais profondément sec. Pour éviter quelconque glissement et manque de solidité pour retenir la pente, il est conseillé de faire appel à un bureau d’études. Cela permettra de calculer le dénivelé ainsi que la force de la pression des terres derrière le mur pour adapter au mieux l’enrochement, les parpaings et le ferraillage des fondations.
Une étude de sol aidera également à déterminer de quoi est composé le terrain en pente. De cette façon vous mettrez en place le mur de pierres sèches, de béton ou de briques qui sera le plus en capacité de retenir la terre. Des fondations résistantes et suffisamment profondes pour être hors-gel seront essentielles à votre construction. En pierres, en gabions ou mur poids, plusieurs matériaux peuvent vous permettre de profiter d’une bonne retenue de terre en adaptant la technique.
Mur de soutènement : opter pour la bonne construction
Voici les différents types de murs que vous pourrez utiliser pour lutter contre les poussées :
Un mur auto-stable :
Fait de béton armé ou de parpaing, il possède une partie plus courte qui est couverte par de la terre afin d’aider à maintenir la structure. Si des roches se montrent instables il arrive que l’on ajoute à la construction, des boulons d’ancrage. Cela stabilise ce type de mur, comme des armatures.
Un mur poids :
Ce mur en pierre sèche peut employer la technique du gabion ou de l’enrochement selon les besoins et le risque de basculement. Dans cette situation on opte pour l’efficacité de la masse, cela soutient la pression de la terre grâce à une épaisseur importante. Ce type de mur de clôture est moins difficile à installer que le mur auto-stable, cela demande moins de technique. Il peut être végétalisé ou, comme dans l’antiquité, être composé de simples pierres naturelles empilées sans liant comme le ciment ou le mortier.
Construire des murs sans oublier d’évacuer les eaux
Pour que vos ouvrages de soutènement tiennent la route et restent efficients longtemps, il faut absolument permettre l’évacuation des eaux. Les eaux de ruissellement sont à évacuer dans un mur en pierres sèches pour éviter qu’elles ne deviennent poreuses. Ce mur du jardin risque de s’abîmer si les eaux des intempéries stagnent sur les fondations et dans les grosses pierres utilisées. Le drainage est très important, les eaux doivent pouvoir se faufiler à travers le mur et non y rester coincées, auquel cas elles le pousseraient, créeraient des fissures pourraient même le briser. Un système de drainage est donc indispensable. Avec un mur poids l’eau s’évacuera toute seule à travers les cailloux et roches. Autrement utiliser des barbacanes ou des drains réguliers de la base de l’installation à son sommet notamment s’il s’agit d’un mur en béton armé.